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 Il était une fois, cinquante ans après...

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Date d'inscription : 15/10/2012
Localisation : Londres

Feuille de Sorcier
Habite à :
Aamon J. Williams
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#Rédigé par Aamon J. Williams, Ven 2 Nov - 16:01

Londres, 2030.

Cinquante ans ont passé depuis la seconde guerre contre Lord Voldemort, et ses héros ne sont désormais plus. Comme un phénix, le monde sorcier s’est relevé de ses cendres pour renaître plus grand, plus fort. Mais sa résurrection n’a pu se faire qu’au prix d’immenses remaniements.
Malgré l’intransigeance de Kingsley Shacklebolt pour épurer un Ministère de la Magie trop corrompu, rien n’y a fait : la confiance du peuple britannique en ses dirigeants était brisée. Cornelius Fudge, et Rufus Scrimgeour après lui, avaient trop élimé la foi des sorciers dans l’institution du Ministère. Aussi fut-il dissous.En lieu et place du Ministère furent instaurées les Autorités Magiques de Grande Bretagne, dirigées par la Chambre du Conseil. Au cœur de Londres, tapie derrière la légendaire horloge de Big Ben, la Chambre réunit autour d’une Table Ronde les 7 Grands Mages qui la composent, chacun représentant une branche du monde sorcier ; Sainte-Mangouste, Gringotts, le Commerce, la Diplomatie, la Sécurité, les Transports magiques et la Recherche magique.

La Table Ronde avait été conçue de telle manière que, tout comme la Limite d’Âge empêche les trop jeunes apprentis de concourir au Tournoi des Trois Sorciers, aucun de ceux et celles qui y siégeaient ne pouvaient s’y asseoir si leur âme renfermait de trop noirs desseins. Aucun des 7 Grands Mages ne pouvait ainsi être corrompu. Et le peuple sorcier de Grande Bretagne restait entre de bonnes mains.
Jusqu’à ce qu’un hiver, les terres de la lointaine Hongrie recueillent l’écho d’un souffle éteint depuis des siècles. Aradia. Celle dont on avait oublié jusqu’au nom, l’une des plus puissantes sorcières qui aient jamais foulé la Terre, l’emblème de la dynastie des Varkam, venait de s’éveiller près de 500 ans après s’être assoupie.


De longues années auparavant...

Au XVIe siècle, Aradia Lieve Varkam incarnait le joyau de l’aristocratie hongroise. Comme ses parents et tous ses aïeuls avant elle, elle chérissait plus que tout autre chose au monde la suprématie de son sang, et les pouvoirs galvanisants que lui offraient la sorcellerie. L’héritière des Varkam était née pour soumettre aux Sang-Pur la sale engeance du peuple, dénué de tout savoir magique. Sa destinée serait écrite en lettres d’or dans les grimoires de sa famille, et l’on se souviendrait d’elle – oh, oui, on se souviendrait d’elle – des siècles après sa mort. Sa légende était toute tracée.

Jusqu’à ce qu’une horrible rature balafre ses grands rêves de gloire. A l’aube de ses 24 ans, Aradia éconduit sans délicatesse un vieil aristocrate hongrois, moldu, qui se proposait d’être son époux. Ce n’est que quelques mois plus tard qu’elle se mordit les doigts de lui avoir si brutalement refusé sa main. L’homme, à qui le refus moqueur d’Aradia avait fait l’effet d’une gifle, oeuvra patiemment à sa perte. Il était le murmure dans l’ombre, le chuchotement perfide dans les auberges qui scella pour toujours le destin des Varkam. Il ne lui avait suffi que d’un mot, soufflé au coin de l’âtre à une poignée de villageois superstitieux : « sorcière ».

Sorcière. Et tout fut détruit en une nuit. La rumeur se propagea comme une traînée de poudre de village en village, cernant bientôt le château des Varkam d’une horde de paysans que la terreur rendait ivres de rage. Helena, la jeune sœur d’Aradia, alors enceinte de quelques mois, fit appel à ses dons de Métamorphomage pour quitter la scène du désastre sans risquer d’être tuée.
Du haut d’une tour, livide et les yeux noirs de haine, Aradia contempla la ruine de ce qui devait être son empire – et elle ne leva pas le petit doigt. Elle descendit une à une les innombrables marches que comptait le château et s’enfonça au plus profond des cryptes sombres, si loin de la surface du monde qu’elle sentait refluer à chacun de ses pas les hurlements de victoire des villageois. Il n’y avait plus que l’écho de ses propres pas, ici-bas, et le clapotis persistant des gouttes d’eau poisseuse qui suintaient du plafond des cryptes. L’air empestait l’humidité mais Aradia y décelait, tandis qu’elle s’avançait inexorablement vers l’objet de sa quête, un arrière-goût de vengeance. Oh, ce ne serait pas pour tout de suite – peut-être même pas pour le siècle suivant, mais le jour viendrait où tous devraient payer pour avoir mis sa dynastie à feu et à sang. Elle les écraserait de ses propres mains.

C’est là, au cœur du XVIe siècle, qu’Aradia Varkam déclencha un sortilège d’une puissance telle qu’elle sombra dans un sommeil qui devait durer 500 ans. L’année 2050 venait à peine de poindre lorsqu’elle ouvrit les yeux pour la première fois depuis des siècles – et les posa sur l’homme qui avait su la réveiller. Duncan Sheperd. Le descendant lointain d’une certaine Helena Varkam, aristocrate hongroise de Sang-Pur qui avait fui son pays d’origine pour l’Angleterre, il y avait si longtemps…

Depuis l’enfance, Shepherd s’était nourri des récits de son histoire familiale ; il s’était rapidement pris d’intérêt pour la disparition inexpliquée de son ancêtre. Les portraits mystérieux qu’il avait trouvés d’Aradia avaient achevé de sceller sa fascination pour elle. Ce qui n’était au tout début qu’un sujet de curiosité devint pour lui l’objet de sa seule obsession : la retrouver.

Des décennies entières passèrent avant qu’il ne touche à son but, mais son génie et sa rare maîtrise de la sorcellerie eurent raison de tous les obstacles. Les cils poussiéreux d’Aradia Varkam papillonnèrent là, sous les yeux exaltés de Shepherd, voilant ses pupilles noires d’une haine que le passage des siècles avait laissée intacte.
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